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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Mais qui est Marine Le Pen (2/2) ?

18/12/2010 03:43

Mais qui est Marine Le Pen (2/2) ?


Pour moi, il restera toujours un « détail », qui n’en est pas un, entre le Front National et le reste de la classe politique. Mais la polémique actuelle amène à se pencher sur le sens des propos de Marine Le Pen, son programme et sa place dans la vie politique Française.
L’immigration comme leitmotiv
Plus globalement, ce premier grand dérapage de la fille de son père démontre que rien n’a changé sous le soleil frontiste. Comme d’habitude, l’immigré, surtout s’il est musulman, est l’ennemi national, celui qui est responsable des problèmes de la France, comme l’a très bien montré Reversus sur son blog, avec des parallèles aussi ridicules que « trois millions de chômeurs, ce sont trois millions d’immigrés de trop ». Je vous invite à lire également cet autre très bon papier sur le sujet.
Même s’il y a évidemment des abus de la part de certains immigrés, cela est vrai également pour des Français de souche. Et plus globalement, même si je crois qu’il est vain d’accueillir davantage d’immigrés en France du fait du climat économique actuel, il faut rappeler deux vérités souvent ignorées. La France est un des pays d’Europe où les flux migratoires sont les plus faibles. Ensuite, la contribution de l’immigration à l’économie est réelle, du fait d’une population plus jeune qui contribue à la richesse nationale.
Bien sûr, il y a sans doute proportionnellement plus de chômeurs et de délinquants dans la population immigrée, mais à titre personnel, j’y vois surtout des raisons sociales, à savoir que cette population, moins bien intégrée économiquement, le devient également socialement.
Le rejet de l’autre comme programme
Le Général de Gaulle disait que « le nationalisme, c’est la haine des autres, le patriotisme, c’est l’amour des siens ». Voilà un point de différence fondamental entre les gaullistes et l’extrême-droite (qui se sont toujours détestés, Tixier-Vignancourt appelant à voter François Mitterrand en 1965). Le FN, s’est construit dans la haine des autres, l’autre étant généralement l’immigré ou le musulman.
Par-delà la négation des apports de l’immigration à la France, grande nation intégratrice, le rejet de l’autre et les bouc-émissaires abusifs rattachent profondément le Front National à l’extrême-droite. Nous ne sommes pas en présence d’un parti lambda, mais bien d’un parti extrémiste et protestataire dont on peut même s’interroger sur sa réelle volonté d’accéder au pouvoir, tant son programme est irréaliste et incohérent. Qui voudrait confier les codes de l’arme nucléaire à un membre du FN ?
L’idiot utile du système
Malgré tout, j’arrive parfaitement à comprendre que l’on vote Front National. A première vue, il s’agit du vote le plus évident pour exprimer son opposition à la globalisation néolibérale que PS, UMP, Modem et Verts défendent et qu’une partie de la gauche de la gauche a de facto soutenu au gouvernement. C’est pour cela que le FN a conquis les classes populaires, premières victimes de cette globalisation.
Cependant, le FN existe depuis près de 40 ans. Dès lors, ses électeurs devraient se demander ce que leur vote leur a véritablement apporté. Le vote Front National, en stérilisant une partie importante des voix de l’opposition à l’UMP et au PS, a grandement compliqué l’émergence d’une véritable alternative. Et son registre protestataire et extrémiste le cantonne (heureusement) dans l’opposition.
Dès lors, le FN est devenu l’idiot utile du système, le parti qui permet de prolonger le duopole UMPS qu’il prétend dénoncer mais dont il est devenu le meilleur allié. Si le vote FN exprime une révolte contre le système, dans les faits, depuis près de 30 ans, il le prolonge. Et cela n’est pas près de changer car jamais une majorité de Français ne sera prête à élire un président issu de ce parti. A titre personnel, je n’hésiterai pas une seconde au second tour, même en cas de duel avec DSK.
Parce que le FN s’est construit sur le rejet de l’autre et des dérapages insupportables,  il restera dans les franges de la vie politique. Ce n’est pas un accord sur des points précis de leur programme qui arrivera à changer ceci. En cela, voter FN, c’est freiner la construction d’une alternative à l’UMPS.
Laurent Pinsolle
 





Pour Jacques Delors, le peuple et la nation, c’est sale…

16/12/2010 00:42

Pour Jacques Delors, le peuple et la nation, c’est sale…


 

Le père de l’euro n’est pas content. L’ancien président de la commission européenne, auteur d’un rapport qui enfanta le traité de Maastricht vient de sévèrement tacler les dirigeants européens, qui ne seraient pas à la hauteur de la crise actuelle, dont il porte pourtant la responsabilité…

Delors contre Delors

Il y a quelque chose de tragi-comique à lire cette charge qui reproche aux Etats-membres de refuser les transferts de souveraineté que cette crise rendrait nécessaire. Car ce faisant, il admet que la construction qu’il a présidée et fait adopter est bancale et ne tient pas en l’état. Quelque part, le Jacques Delors de 2010 critique le projet du Jacques Delors de 1992 en affirmant que l’euro ne peut pas fonctionner avec les institutions qu’il avait lui-même élaborées...

Et quelle contradiction de le voir affirmer conjointement qu’il faut émettre des euro-obligations pour faire des grands travaux tout en sanctionnant les Etats dont le déficit est excessif d’une privation des fonds structurels ! Mais le comble est atteint quand il dénonce l’attitude de banques dont il a tant contribué à construire le pouvoir excessif, en promouvant la libre-circulation des capitaux ou « la concurrence libre et non faussée » qui a permis l’anarchie financière.

Un projet européen malhonnête et illusoire

Mais cette intervention présente un double intérêt. Tout d’abord elle démontre la malhonnêteté crasse de ce projet européen que dénoncent les opposants à Maastricht et à Lisbonne. En 1992, nous expliquions que l’euro était un projet politique plus qu’économique qui visait surtout à contraindre les Etats à construire une Europe plus fédérale. Les euros béats promettaient que non devant les caméras, même si quelques uns l’admettaient parfois en public. Nous y voilà aujourd’hui !

Un tel mode de fonctionnement est totalement inadmissible car il s’agit d’un grave déni de démocratie. Pire, ce déni est totalement inutile et illusoire. Ce ne sont pas des euro-obligations qui règleraient quoique ce soit. En quoi une nouvelle tranche de dette pourrait bien rassurer des investisseurs aujourd’hui inquiets du potentiel de croissance de l’Europe ? En outre, une avancée fédéraliste ne résoudra rien, comme le montre le cas de la Tchécoslovaquie, qui n’est jamais devenu une Zone Monétaire Optimale.

Merci à tout cas à Jacques Delors de montrer à la fois que cette construction européenne est mal conçue et ne peut pas fonctionner en l’état. Et merci également de montrer le fond de la pensée de ces dirigeants européens qui méprisent tant les nations et les peuples.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/

 





Mais qui est Marine Le Pen (1/2) ?

16/12/2010 00:38

Mais qui est Marine Le Pen (1/2) ?


Au moins, on pourra dire qu’elle arrive de mieux en mieux à faire parler d’elle. Sa déclaration assimilant les prières de musulmans dans les rues à l’Occupation est le buzz politique du moment. Mais au-delà, qu’est-ce qui se cache derrière la fille de Jean-Marie Le Pen ?
Un « story telling » bien conçu
Le moins que l’on puisse dire est que Marine Le Pen a bien travaillé le message qu’elle cherche à faire passer. L’objectif est clair : apparaître comme plus fréquentable que son père pour un jour accéder au pouvoir. Le fait d’être une femme  jeune aide mais elle va au-delà.
La confrontation avec Bruno Gollnisch l’aide car elle est présentée comme plus modérée. Elle souhaiterait couper les liens avec les groupuscules les plus extrémistes. Elle insiste un peu plus sur les problématiques sociales et la mondialisation, même si ce dernier point n’est pas nouveau dans l’argumentaire frontiste. Enfin, sur France 2 la semaine dernière, interrogée sur le « détail », elle a déclaré ne pas avoir « la même vision de cette période de l’histoire » et elle a qualifié l’idéologie nazie « d’abomination ».
Du coup, certains peuvent se demander si finalement, ce ne serait pas elle qui  pourrait porter les couleurs de l’opposition à cette mondialisation qui provoque une grande régression sociale dans notre pays. Après tout, son audience est déjà très forte, son père a déjà été au second tour. Ne serait-elle pas le meilleur moyen pour certaines idées d’accéder rapidement au pouvoir ?
Sous le vernis, le brun
Mais cela reviendrait à considérer le FN comme un parti normal, ce qu’il n’est pas. Il a accueilli des personnes totalement infréquentables, néonazies et extrémistes de la pire espèce. J’ai encore gravé dans ma mémoire le souvenir d’un reportage glaçant d’Envoyé Spécial sur les jeunesses frontistes.
Et puis, Marine Le Pen est-elle réellement plus modérée ou cherche-t-elle simplement à le paraître pour élargir son électorat potentiel ? Elle a expliqué de manière très transparente en avril dernier sur Europe 1 que les « saillies » de son père pouvaient être contre-productives d’un point de vue médiatique et qu’il valait mieux adopter un discours plus policé pour pouvoir parler à des personnes  qui n’auraient jamais voté Front National auparavant. Bref, le virage semble plus médiatique qu’idéologique.
Pire, dans cette interview, elle n’avait pas hésité à dire que les « saillies » de son père sur les chambres à gaz ou sur les fours crématoires « faisaient son charme » ! D’ailleurs, sur France 2, elle n’a fait que dire qu’elle n’avait pas la même vision, sans préciser laquelle, ce qui laisse une ambigüité bien peu ragoutante. Puisqu’elle est toujours interrogée sur le sujet, elle aurait pu dire que pour elle, la solution finale n’était pas un détail ou prendre un minimum de distance avec certains propos de son père.
Des prières dans la rue et de l’Occupation
Cette polémique peut paraître habile dans la mesure où notre nation très laïque ne peut guère apprécier l’utilisation de l’espace public pour une manifestation religieuse. Il faut tout de même noter que cela vient aussi du fait que les musulmans de France manquent d’espace pour prier.
Mais comment ne pas être mal à l’aise quand elle dit : « je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'Occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire. Certes y'a pas de blindés, y'a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même » ? Il n’y a quand même strictement aucun rapport entre l’Occupation de la France par les nazis et ce qu’elle dénonce.
Et c’est bien ce qui pose problème. Avec cette déclaration, qu’elle a confirmée, comme son père, Marine Le Pen trivialise et minore le nazisme et ses conséquences, ce qui est totalement inacceptable. Le parallèle n’est pas seulement faux et douteux, mais parce qu’il est répété dans l’histoire du FN, il dénote d’une forme de banalisation du nazisme qui est moralement extrêmement condamnable.
L’extermination des juifs par le régime nazi est une des pires, si ce n’est la pire, des abominations commises par l’homme. Parce qu’elle refuse de prendre une véritable distance avec ce « détail » qui n’en est pas un, Marine Le Pen reste dans la frange (pour ne pas dire la fange) infréquentable de notre  classe politique.
Demain, « Mais qui est Marine Le Pen (2/2) ? »
Laurent Pinsolle
 
 





Sarko - DSK : l’affiche obligée de 2012 ?

10/12/2010 11:39

Sarko - DSK : l’affiche obligée de 2012 ?


On connaissait déjà la pensée unique, revenue en force voici quelques jours avec le titre du Monde annonçant « la rigueur unique » en Europe. On avait testé le choix unique en 2005, lorsqu’il était nécessaire de dire « Oui » au référendum sur la Constitution européenne sous peine d’être considéré comme un simple d’esprit. Voilà aujourd’hui le jeu unique, celui de la présidentielle 2012.
Il s’agit d’un dé à deux faces, offert gratuitement et quotidiennement aux futurs électeurs : pile c’est Sarkozy, face c’est DSK. Chacun devra l’avoir en poche (et en tête) jusqu’à l’échéance décisive, afin de ne pas se tromper et de ne pas s’égarer en cours de route. On peut l’offrir comme cadeau de Noël, c’est gratuit.
Dans sa dernière livraison, Le Point l’annonçait tout de go : « Sarkozy-DSK, le match a commencé ». Ah bon ? Depuis quand ? Qui en a décidé ainsi ? En vertu de quelles règles non écrites ? Le premier tour aurait-il déjà eu lieu dans l’indifférence générale ? Les citoyens de ce pays auraient-ils donc voté à l’insu de leur plein gré ? Foutaises et balivernes. La seule confrontation attendue est celle qui a été planifiée, organisée, décrétée par les médias, sur la base de ces sondages qui donnaient Edouard Balladur au deuxième tour de la présidentielle, en avril 1995, date à laquelle l’ex-Premier ministre ne passa pas la barre du premier tour.
Daniel Cohn-Bendit l’a dit haut et fort : lui aussi rêve d’un match DSK-Sarkozy pour la présidentielle 2012. Au passage, il savonne allègrement la planche d’Eva Joly avant même que la candidate écologiste présumée ait eu le temps de s’y installer. Passons. Au train où va la campagne en faveur d’un face à face DSK-Sarkozy, on peut même se demander s’il ne serait pas légitime de supprimer carrément le premier tour de la présidentielle pour ne garder que celui qui intéresse l’élite.
Les médias et les experts n’ont pas de mémoire. Sous prétexte de posséder une science qui leur permet de prédire l’avenir politique sans avoir besoin d’en passer par le choix du peuple, ils rejouent une comédie où tout est ficelé par avance. A quoi bon écouter ce que peuvent dire Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne (les deux frères ennemis du Front de gauche), François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, Christine Boutin, ou d’autres ? Dès lors que certains ont décrété que tous ces candidat(e)s ne seraient pas au deuxième tour fatidique, leurs contributions idéologiques sont jugées nulles et non avenues. Les voix dissidentes sont systématiquement éliminées, afin de ne garder que les deux poulains de deux écuries supposées concurrentes.
La seule hypothèse recevable, c’est le « mano a mano Sarko/DSK ». L’avantage d’une telle confrontation, c’est qu’elle permet de rêver à un vrai-faux débat. Car enfin, entre l’actuel Président de la République et le chef du Fonds Monétaire International (FMI), où sont les vraies différences et les vraies oppositions ? Certes, l’un est de droite et l’autre de gauche. Et alors ? Une fois établi ce simple constat, que peut-on en conclure ? Qui peut dire que l’un est plus ou moins néolibéral que l’autre ? Et si oui, est-on sûr que le plus néolibéral des deux soit celui auquel certains pensent spontanément ?
En vérité, jouer le deuxième tour de la présidentielle de 2012 en décembre 2010 est une imposture intellectuelle doublée d’un déni de démocratie. Le citoyen normalement constitué se contrefout d’une échéance qui viendra en temps voulu, après un premier tour qui permettra d’évoquer les grandes questions qui se posent au pays (on peut toujours l’espérer) et d’où sortiront deux personnages entre lesquels il faudra choisir en fonction de leurs engagements d’alors.
Prétendre que l’élection présidentielle constitue la forme supérieure de la vie démocratique d’un pays, c’est une autre question. Mais de toute façon, on n’en est pas là. Évitons donc d’en faire l’unique paramètre de la vie publique, sauf à vouloir renforcer l’idée qu’entre l’élite et le peuple, il y a un gouffre.
Jack Dion





Discours de Nicolas Dupont-Aignan le 21 novembre 2010

10/12/2010 01:42

Discours de Nicolas Dupont-Aignan le 21 novembre 2010


En clôture du deuxième Congrès de Debout la République le 21 novembre 2010, Nicolas Dupont-Aignan a prononcé son premier discours de candidat à l'élection présidentielle devant plus de 1200 personnes à Paris.
 





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